Conclusion.
Les volcans sont le produit de la tectonique des plaques. Ils sont présents partout dans le monde même dans les fonds marins (qui représentent 70% des activités volcaniques).
Il existe deux principaux types de volcans :
Le volcanisme à "point chaud". C'est un volcanisme intra-plaques, principalement localisé sur les plaques océaniques. Il est dû à une concentration locale de chaleur dans le manteau.
certains volcans naissent de la rencontre entre les plaques océaniques et continentales : ce sont les volcans de zones de subduction caractérisés par leur explosivité.
Parmis ces volcans, on peut différencier deux types d’activité. Il y a tout d’abord l’activité effusive. Les volcans qui présentent cette activité ont en général l’apparence d’un cône. Leurs éruptions libèrent des laves fluides riches en silice. Les volcans qui présentent une activité explosive ont un dôme de lave sur leur cratère. La lave produite par ces volcans est épaisse et leurs éruptions sont à l’origine de projection de cendres et de lave à de hautes altitudes.
De plus les volcans présentent différents types d’éruption :
le type "hawaïen" est caractérisé par des écoulements de lave fluide et de larges cratères (activité effusive).
les volcans appartenant au type "strombolien" présentent des explosions rythmiques avec parfois des coulées de lave fluide avec des projections d'altitude modeste (activité effusive et explosive).
les volcans de type "péléen" sont caractérisés par la présence de lave pâteuse qui forme un bouchon sur le cratère. Celui-ci, lors d'une éruption, se fissure puis explose sous la pression et forme des nuits ardentes.
le type "plinien" désigne les volcans qui génèrent lors de leur éruption des explosions cataclysmiques entraînant un panache de cendres en forme de pin parasol (différente de la nuée ardente).
Il existe aussi des types d’éruption propres aux éruptions sous-marines comme le type "surtseyen" proche du type hawaïen.
Ainsi, vu le nombre de types de volcans et d’éruptions, on peut déduire qu’il existe un très grand nombre de risques se présentant sous différentes formes : sous la forme de projections (bombes, scories, etc.), de gaz toxiques, de coulées (de lave, de boue) mais surtout de nuées ardentes qui est le phénomène le plus dévastateur. Ainsi, malgré toutes les infrastructures et lieux de refuge mis en place, la meilleure prévention reste la prévision avec un réseau de divers capteurs (magnétiques, chimiques, tectoniques, sismiques et thermiques). Depuis plusieurs dizaines d’années la volcanologie s’enrichit des nombreuses informations collectées de par le monde et s’évertue à affiner sans cesse les modèles prédictifs qui pourraient permettre d’anticiper à coup sûr les éruptions pour sauver les populations si tant est que celles-ci ne continuent pas à s’installer trop près dans les zones à très haut risque.
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